mardi 11 novembre 2008

La machine qui dévorait le temps

Non seulement la voiture est un engin de destruction massive (de la vie et du cadre de vie), mais elle gaspille ce que les hommes ont de plus précieux : le temps. C'est ce que démontre l'exemple ci-après.

En voiture, Marcel !

Marcel est Smicard, il gagne 6,37 € net de l’heure. Chaque jour, il fait 20 Km pour se rendre à son travail, soit 40 Km A/R. Pour gagner du temps, il décide d’investir dans une voiture, une Logan :

- en vélo, Marcel mettait 1 heure pour faire le trajet, soit 2 heures A/R.
- en voiture, il ne lui faut plus que 20 mn, soit 40 mn A/R.

Sa Logan lui fera bien 12 ans, à raison de 12 000 Km par an (distance moyenne parcourue par un automobiliste français), soit 144 000 Km au total. Mais elle lui coûte cher :

- Achat : 7 600 € + 143 € de carte grise (timbre fiscal Nantes) + le coût du crédit (à 5,9 % sur 5 ans : 1203 €) = 8 946 €

- Essence : 7,5 litres au 100 (en cycle peri-urbain), sur une base de 144 000 Km au prix de 1,16 € au litre (Leclerc). Coût total : 12 528 €

- Assurance: 600 € / an (conducteur modèle ayant 4 ans de permis). Coût total : 7 200 €

- Parking extérieur privé: 50 € par mois (supplément de loyer). Coût total : 7 200 €

- Parcmètres, amendes, péages: 1 000 €

- Entretien (contrat d’entretien à 20 € / mois, contrôle technique à 70 € / tous les deux ans, 1000 € pour 3 jeux de pneus, petites réparations : 1000 €). Coût total : 5 200 €

Total = 42 200 € en douze ans, soit 3 500 € par an.

Impôts, prime pour l'emploi et 13ème mois compris, Marcel gagne 12 500 € par an. Sa Logan lui mange donc 28 % de son revenu disponible. Un peu plus de 3 mois de salaire !

Ce ne serait pas si grave si sa Logan ne coûtait à Marcel que de l'argent. Mais l'argent dépensé, c'est du temps envolé ! Compte tenu d'un coût moyen de 0.293 € / Km (42 200 € / 144 000 km), un aller-retour coûte à Marcel 11.72 . Sur la base d'un salaire horaire de 6.37 €, le prix réel d'un déplacement quotidien domicile/travail représente pour lui la valeur de 1,84 heures de travail ! Si l'on ajoute le temps de déplacement (0,66 heure), on obtient un temps total de déplacement de 2,5 heures : trente minutes de plus qu'en vélo ! Dit autrement, Marcel va désormais moins vite avec sa voiture (40/2.5 = 16 Km/heure) qu'avant avec son vélo (40/2 = 20 km/heure) !
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Je n'ai pu trouver un seul argument valable à opposer à l'impitoyable logique de cette démonstration. Mes élèves eux-mêmes n'ont pu la réfuter. Vaincus, mais pas convaincus... Aucun n'envisage de renoncer à passer son permis de conduire ! Consternant...

Compte-rendu des discussions en classe

Problème posé: pourquoi les pauvres ont-ils une voiture ? Quelles bonnes raisons Marcel peut-il faire valoir pour justifier l'achat de sa Logan ?

Un premier cancre : heu... quand on habite à St L. [en brousse], pour emmener Lucette au Cinéma, à vélo... c'est moyen !

Un deuxième cancre : et l'hiver quand il neige, faudra mettre les chaînes...

Le bon élève : pédaler dans la froidure, Marcel il va attraper la mort ! Faut penser au trou de la Sécu !

L'amuseur public : Et si Marcel, il est pompier ? Mmh ?

Le Professeur, très Zen : Trêve d'élucubrations ! l'important, c'est le coût d'opportunité. Si Marcel se passe de voiture, avec les économies, il peut trouver un bon appartement plein centre ville. Et du coup : 1. il peut loger Lucette ; 2. le cinéma est à deux minutes à pied ; 3. la caserne des pompiers est à deux minutes en vélo ; 4. l'hiver il peut neiger, et c'est tant mieux...
Silence...

Un tire au flanc : heu... pédaler c'est usant, la côte de B au petit matin, pas cool !

Le Professeur, très cool : et le coût d'opportunité ? pour Marcel, le travail aussi c'est fatiguant ; et sans voiture, il économiserait la valeur d'une journée de travail : la côte de B... du lundi au jeudi, mais grasse matinée le vendredi ! Sans compter qu'il y gagnerait de beaux mollets... Lucette serait contente...

Grasse mâtinée, de beaux mollets, Lucette... Silence ...

L'automobiliste de service (il vient de passer son permis) : ouais, mais il a plus le plaisir de conduire !

Le Professeur, de plus en plus Zen : le plaisir de conduire ? Une Logan?

Silence ...

Un rejeton de famille nombreuse : heu... emmener sa famille en vacances dans les Alpes, en vélo... c'est raide ! surtout si faut tirer la caravane !

Le Professeur, en transes : avec tout l'argent économisé dans l'année, le Marcel, il pourrait emmener sa petite famille au Pérou ! En voiture : Chamonix ! Sans voiture : Machu Pichu ! toujours le coût d'opportunité...

Machu Pichu ! Silence...

Le bon élève, inspiré : en fait, c'est symbolique ! l'avantage avec la voiture, c'est qu'on la transporte avec soi autant qu'elle vous transporte ... les riches, Monsieur X, Madame Y, leur BMW, leur Safrane, ça montre qu'ils sont arrivés quelque part ! Non ? Sinon ça sert à quoi d'avoir de l'argent ?

Le Professeur, en lévitation : à ce compte, une Logan... on voudrait plutôt la cacher !

Silence...

Une petite voix, un cancre las : si les pauvres ils ont une voiture, il doit bien y avoir une raison !

Le Professeur, au Nirvana : Laquelle ?

Silence... ... Sonnerie ... Fin du satory.

Au bureau, un rusé renard : heu... peut - être que Marcel il a une vie ennuyeuse, alors travailler... ça l'occupe... et sa Logan, ça lui donne une bonne raison de travailler. C'est pas qu'il soit con, mais pour lui, son temps... c'est pas de l'argent... Voilà ! si les pauvres ils ont une voiture, c'est peut être parce que ça vaut pas cher la vie d'un pauvre...

Le Professeur : ...

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Le fin mot de l’histoire

Quand on fait la somme de tous les coûts d'opportunité (le Pérou, l'appartement en centre ville, le vendredi en pantoufles...), on finit par se dire qu'avec tout ce qu'il économise, Marcel, il pourrait aussi bien acheter une Rolls Royce !

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Annexe : extrait d'un article de JP Dupuy dans Le Monde


Leibniz disait de l’homme qu’il est le seul animal capable de « reculer pour mieux sauter » : faire un détour pour aller plus vite, se retenir temporairement de consommer et investir pour accroître sa consommation future... L’homme moderne a développé en lui cette capacité au-delà du raisonnable. Celui qui recule pour mieux sauter garde les yeux fixés sur l’obstacle qu’il entend franchir. S’il recule en regardant dans la direction opposée, il risque d’oublier son objectif et, tenant sa régression pour un progrès, il en vient à prendre le moyen pour la fin. L’exemple le plus probant est sans doute celui du système de transport.

Dans les années 70, le Français moyen consacrait plus de quatre heures par jour à sa voiture, soit qu’il se déplaçât d’un point à un autre dans son habitacle, soit qu’il la bichonnât de ses propres mains, soit, surtout, qu’il travaillât dans des usines ou des bureaux afin d’obtenir les ressources nécessaires à son acquisition, à son usage et à son entretien. [...] Si l’on divise le nombre moyen de kilomètres parcourus (soit une moyenne de 28km par jour, tous types de trajets confondus), par cette durée, on obtient quelque chose de l’ordre d’une vitesse. Cette vitesse est d’environ 7 kilomètres à l’heure, un peu plus grande, donc, que la vélocité d’un homme au pas, mais sensiblement inférieure à celle d’un vélocipédiste. Ce qui veut dire ceci : notre Français moyen, privé de sa voiture, donc libéré de la nécessité de travailler de longues heures pour se la payer, gagnerait du temps s’il faisait tous ses déplacements bicyclette - je dis bien « tous » ses déplacements, non seulement ceux qui lui font quotidiennement franchir l’espace qui sépare son domicile de son travail, mais aussi ceux qui, le week-end, le conduisent à sa distante maison de campagne. Ce scénario alternatif serait jugé par tous absurde, intolérable. Et, cependant, il économiserait du temps, de l’énergie, et il serait doux à ce que nous nommons l’environnement.

Jean-Pierre Dupuy, prof. de philosophie sociale (Polytechnique, Université Stanford).

Publié par Albert du Pont aux Anes à l'adresse 11:41 AM


5 commentaires:
enna a dit…

L’élève taquin : M’sieur, ce que vous nous expliquez, c’est que les automobilistes, z’ont le nez dans le guidon ?

L’élève statisticien : M’sieur, si la petite reine a été détrônée par la voiture, c’est que les trajets domicile-travail se sont beaucoup allongés. Dans votre exemple, 20 km, c’est faisable, mais au-delà…

L’élève hédoniste : M’sieur, on peut pas compter le coût de la voiture en temps. Toute les minutes n’ont pas la même valeur. Avant 7 heures le matin, elles valent triple…

L’élève coquet : M’sieur, Marcel, ça va, il est avec ses machines. S’il a un peu chauffé sur son vélo, c’est pas grave. Mais les métiers sont de plus en plus relationnels et en général, il n’y a pas une pièce pour se laver et/ou se changer (ce qui alourdirait d’ailleurs le temps à vélo.)

L’élève philosophe : M’sieur, notre vie, elle est pleine d’allant de soi comme la Logan de Marcel, pleine de routines issues de notre expérience ou de notre entourage et par économie, on ne les remet pas en cause tant qu’il n’y a pas un hic. Marcel, il a une voiture, parce qu’il ne s’est jamais posé la question : ça va de soi. Par exemple, ma petite nièce, un jour qu’elle entendait parler de quelqu’un sans voiture, nous a demandé : « Est-ce que c’est un adulte ? »

L’élève synthétique :
années 60 = voiture le dimanche et vélo la semaine ;
années 2000 = voiture la semaine et vélo le dimanche

L’élève étourdi : Madame, vous êtes contre les garagistes, les concessionnaires, l’emploi ?

nazca-fauqu'on a dit…

La question des seuils est toujours intéressante : à 40 km l'aller-simple, est-ce qu'on change de logique ? Il faut songer à un matériel d'assez bonne qualité, le froid pas plus que la pluie ne sont un problème sérieux grâce au gore-tex et ses amis; l'obscurité des petits matins? Des éclairages hallogènes avec batteries rechargeables sont possibles et assez efficaces; le vent? davantage, mais c'est affaire d'entraînement. Le vrai problème, -et ce n'est pas une coquetterie, cf. boue et pluie de l'automne + sueur toute saison - c'est vraiment l'accès à une douche préalable à toute activité... Etant prof, il m'a fallu obtenir un partage des vestiaires des cuisines, et abaisser le temps moyen à la pose d'une nouvelle chambre à air un jour de grande innovation sur le trajet qui m'a fait préférer un chemin forestier. Une fois ceci acquis, on peut faire profiter les élèves des observations sur le rythme des saisons : le temps des betteraves ramassées qui coïncide avec les conseils de mi-trimestre, le temps de la reprise des chantiers de construction dans les banlieues lointaines qui permet d'évoquer l'évolution de l'indice des prix du bâtiments etc. Les leçons de choses sont de retour grâce à la bicyclette. Mais je dis ça, peut-être parce que j'ai déjà fréquenté le Macchu Picchu pendant plusieurs années... et que le froid de l'altiplano me paraît plus rude que celui de nos contrées. Il faudrait donc que Marcel ait commencé par son voyage au Pérou ?

Anonyme a dit…

La voiture est peut-être un investissement, un coût fixe, qui permet de faire les courses, d'emmener les enfants chez mamie, etc. Si on répartit le coût fixe sur plusieurs utilisations, l'investissement peut devenir rentable.
Autre argument : Marcel a-t-il le choix ? Son employeur lui permettrait -il de travailler 1 h de moins par jour en échange d'une paie plus faible ? Le temps de travail, ça n'est jamais "à la carte"

koin a dit…

1h20 par jour ça reste quand même beaucoup, même avec des pantoufles le vendredi soir...
Certaines personnes, comme moi, se voient mal se lever à 4h30 chaque matin pour ne commencer qu'à 7h le boulot :/

david a dit…

Marcel il a été a l'école et il a appris a faire comme tout le monde.
C'est ce qu'on apprend surtout à l'école. mais surtout c'est ce qu'on retient le mieux.
Marcel on lui a aussi appris à ne pas trop poser de questions et du coup il ne s'en pose pas trop. Et puis Marcel il fait tourner l'économie donc c'est un bon citoyen, non? C'est pas ça? Recalé?

Bref, perso je suis encore dans mon habit de Marcel mais je prépare le vestiaire où le poser sans trop m'arracher la peau. Doucement, mais sûrement.

V4S Solidarité

V4S Solidarité
Par solidarité avec les Cyclistes Utilitaires
de la ville ded Québec, faites entendre votre
voix en signant la pétition ci-dessous.
Ensemble, on fait la différence.
Indifférents on est de la pitence.
So-so-so... solidarité !
====================================
Subject: Pétition pour une bande cyclable sur René-Lévesque

Chères et cher cyclistes,
Chères et cher amis du vélo,

Depuis plusieurs mois Promo-Vélo se mobilise et vous mobilise pour qu'une bande cyclable voit le jour sur René-Lévesque. Cette bande cyclable destinée au vélo utilitaire structurera le réseau cyclable. Elle favorisera une pratique du vélo quotidienne et efficace qui doit trouver sa place dans le réseau de ville.
Malheureusement, même si le Maire de Québec a affirmé à plusieurs reprises son soutien à ce projet, il est menacé par une forte opposition menée principalement par les commerçants du secteur de la rue Cartier. Nous regrettons vivement cette situation paradoxale car la pratique du vélo s'associe idéalement à la fréquentation des commerces de proximité, au contraire des grands centres commerciaux de périphérie. Toutefois, puisqu'il nous semble crucial de faire immédiatement un pas significatif à Québec en faveur d'une mobilité plus douce et plus active, Promo-vélo a choisi de faire circuler une pétition qui démontrera que les cyclistes savent (aussi) se faire entendre.

Pour signer la pétition électronique cliquer ici :
http://www.surveymonkey.com/s.aspx?sm=UYZltA28Y9EnW_2fConBVbwA_3d_3d

Vous pouvez aussi récolter des signatures à l'aide du formulaire en version pdf disponible sur le site de Promo-vélo dans la section "archives".

Promo-Vélo, CP 700, succ. Haute-Ville, Québec (Qc), G1R 4S9
Tél : (418) 780-4356
infos@promo-velo.org
www.promo-velo.org

vendredi 7 novembre 2008

La bonne, la sarcastique et la mauvaise

Inspirant !

V4S Nouvelles: 3
L'autre jour, je suis arrêté à mon poste
de Police de quartier pour m'informer sur
le sujet des chauffards, des intimidateurs
et des "tasse-toi de MA route, insecte à
deux roues". J'ai donc trois nouvelles à
vous communiquer: une bonne, une sarcarstique
et une mauvaise.
La mauvaise: quand un pétro-mobile abuse
de la route à votre dépend (en vous tassant
dangeureusement sur le trottoir par exemple),
même si vous faites une plainte en bonne et
dûe forme avec son numéro de plaque, ça
n'ira nulle part si vous n'avez pas de témoin
avec vous. Ce sera la parole du vilain contre
la vôtre.
La sarcastique: s'il y a collision, là "ils"
peuvent faire quelque-chose car il y a
des preuves ! Une égratignure sur l'auto,
un bras cassé pour le cycliste ou une
"poque" sur la tôle du char, un cycliste
baignant dans son sang sur le pavé etc.
Vous voyez ? Les lois sont bien faites !
Il faut que les lapins partagent la route
avec les éléphants, quoi de plus démocratique ?
Voilà pourquoi il faut plus de pistes cyclables.
On a bien fait des milliers de Km de trottoirs
à grands frais pour protéger les piétons non ?
Et les piétons ne paient pas plus de taxes que
les autres pour ça n'est-ce pas ? Faisons
entendre notre voix et tenons nous debouts
et solidaires ! Il nous faut plus d'accès sécuritaires,
on est au moins égal sinon supérieurs en
Km parcourus annuellement comparé à ce que
parcourent les piétons !
La bonne (prix de consolation): le policier de
Laval avec qui je me suis entretenu m'a indiqué
qu'il tolérait les cyclistes qui roulaient modérément
avec prudence sur les trottoirs du boul. des
Laurentides (335) car faisant lui-même du vélo,
il a qualifié ce boulevard de MORTEL !
Conclusion: tant que la loi ne considère pas
que c'est criminel de faire côtoyer cyclistes
et pétro-mobiles et qu'il n'y a pas assez
d'accès cyclables sécuritaires, les Cyclistes
Utilitaires sont de véritables HÉROS ÉCOLOGIQUES
DES TEMPS MODERNES que les générations
futures vénéreront pendant ds siècles et des siècles !
Comme les premiers Chrétiens avant Constantin.
On en donnait en pâture au lions. Nous, on nous
donne en pâture au pétrosaures ! Je n'ai pas
les chiffres de l'époque Romaine, mais ici au
Québec, 2008 ans plus tard, c'est environ 20
décès de cyclistes par année et 170 blessés
graves selon les derniers chiffres du Ministère
des Transports du Québec.
Donnez ce défi aux sceptiques: "prend ton
vélo et va travailler avec, en affrontant les heures
de pointes ! Fais-le quelques semaines hors
des pistes cyclables comme la plupart des
Cyclistes Utilitaires doivent le faire, et on s'en reparle..."
Rouler, c'est voter !
Roger Sarrasin
président V4S

lundi 27 octobre 2008

Ateliers coopératif de vélo à Mtl : Mile-end Bike garage


Nous sommes un atelier coopératif de réparation de vélo dans le Mile-End qui a pour mission de rendre la mécanique-vélo accessible et abordable pour tout le monde de tout age, de tous genres et de toutes origines. Une contribution de 5$ par mois vous donne accès à l’atelier, aux outils et à l’aide de tou-te-s les mécanicien-ne-s bénévoles. Notre approche est autodidacte, mais nous vous aiderons à chacune des étapes de votre projet . Notre but est de faire de la mécanique-vélo un art avec lequel vous allez vous sentir en confiance.


Puisque l’éducation commence dès la plus jeune âge, tous les enfants en bas de 12 ans peuvent utiliser l’atelier gratuitement!

Nous sommes toujours a la recherche de nouveaux bénévoles qui veulent s'impliquer avec l'atelier. De l'experience comme mécanicien/ne est facultatif, on demande simplement une aise à travailler avec les autres, et le goût d'apprendre! Contactez-nous si vous voulez donner un coup de main: garage.mile.end@gmail.com

Nous apprecions toujours aussi des dons de vélos et de pièces.


http://www.crasseux.com/bikegarage/

garage.mile.end@gmail.com

mardi 21 octobre 2008

À Qc, le RAJ-Vélo comme solidarité entre cyclistes



RAJ-Vélo : parce que les chars ça pue et ça pollue!!!
La vélorution commence aujourd'hui!!! Le blog RAJ-Vélo vise à faire connaître ce projet d'atelier roulant de vélo et en même temps de fournir une couverture de l'actualité vélorutionaire, ainsi que de l'information sur les expériences d'autonomie collective. De plus, ce blog vise à coordonner les participantes et les participants afin de fixer de rendez-vous pour des atelier gratuit.
http://rajvelo.blogspot.com/


Alors que les voitures pullulent dans nos rues et que les urbanistes, depuis des décennies, orientent les politiques d'aménagement en fonction de la voiture, il est plus que temps de s'approprier le pavé et de mettre en pratique des modes de déplacement qui sont peu nuisibles pour l'environnement. Le vélo est le moyen de transport par excellence. L'utilisation du vélo est un moyen nécessaire à la création d'un environnement urbain viable. Cependant pour bien rouler et apprécier un tant soit peu cette activité fort utile et agréable, il est nécessaire de bien traiter et de bien entretenir son vélo.

Considérant que le matériel de réparation et d'entretien nécessite beaucoup d'investissement, beaucoup de gens en viennent à laisser tomber leurs vélos trop usés et se tournent vers l'utilisation de moyens de transport plus polluant ou roulent tout simplement sur de vieilles épaves qui font "Couic! Couic! Couic!" à chaque coup de pédale. Face à cette situation, le projet RAJ-Vélo entend fournir des pistes de solution d'une manière pratique et directe.

RAJ-Vélo est un projet mis en branle à l'été 2007, grâce aux contributions du Regroupement Autonome des Jeunes et de Mountain Equipement Coop, qui consiste à rendre disponible gratuitement des outils spécifiques à la réparation de vélo pour les gens de la ville de Québec. De plus, le projet vise à permettre de rencontrer des gens aptes à aider ceux et celles qui le désirent à réparer leur vélo et donnant certains conseils pratiques et en expliquant les bases de fonctionnement des vélos.

Le projet RAJ-Vélo met de l'avant les principes d'autonomie et de solidarité, afin de cesser de dépendre du marchand de vélo du coin. La réparation de vélo n'est pas tellement compliquée lorsque les bons outils sont à la disposition. Avec un petit coup de pouce solidaire, l'entretien du vélo devient facile et rend les déplacements beaucoup plus agréables.

RAJ-Vélo sillonne les parcs du centre-ville de Québec pendant l'été, sans horaires fixes, selon les disponibilité des personnes qui s'impliquent dans le projet. Si vous désirez y mettre du temps, aussi minime soit-il, vous pouvez nous contacter. De plus, si vous désirez utiliser les outils ou poser des question, écrivez-nous.

En somme, si vous voulez participer de près ou de loin à RAJ-Vélo vous pouvez contacter RAJ-Vélo par mail:
rajvelo@yahoo.ca

mardi 14 octobre 2008

Un pas de plus vers la présence du vélo à QC: une OSBL de réparation solidaire!

www.velocentrix.org
Dans une entrevue sur les ondes de CFLX, un membre de la vélo mob de Québec -Guy Wera- parlait de la mise en place d'un élément essentiel à la mise sur pied par la communauté d'une ville cyclistes: un organisme à but non-lucratif de promotion du vélo! Dans le cas de Québec, il s'agit de Vélocentrix.

Il a aussi encouragé les personnes intéressées par la concrétisation de mesures facilitant l'utilisation du vélo à Sherbrooke à participer à toutes les consultations de la ville pour faire en sorte que les instalations cyclables ne soient pas faites pas des conducteur d'auto-mobile. Dans certains cas, comme à Sherbrooke, selon lui, il s'agirait de mettre des montées mécaniques comme des escaliers roulant au sein même de la ville, ou minimalement de faire des pistes cyclables avec des pentes diminuées dans les côtes qui permetteraient aux cyclistes utilitaires de trainer des charges, comme c'est le cas d'un vélo qui tire un carosse avec des enfants. Aller porter vos deux enfants à la garderie le matin à vélo, ça vous dit?

Il a aussi été question, au cours de l'entrevue, de la communauté de Christiana(Copenhague, Danemark) où une communauté a inderdit sur leur territoire l'automobile et qu'à l'aide d'un immeuble récupéré(un squat), ont transformé le quartier en 100% cycliste. Ils et elles ont aussi fait une fabrique commune de vélo à trois roues qui est vendu partout en europe! (plus d'info).

Guy serait certainemet intéressé à échanger plus amplement

VéloCentrix est une entreprise d'économie sociale ayant pour mission de promouvoir la culture du vélo urbain et utilitaire. Par des actions concrètes et des activités festives, l'organisme a comme objectif de faciliter l'accès au vélo pour tous dans la ville de Québec.

L'atelier communautaire VéloCentrix existe pour offrir à tous les cyclistes les outils, le savoir, l'aide et à l'accès à un garage de mécanique-vélo supervisée (et bientôt autonome).

lundi 29 septembre 2008

dimanche 28 septembre 2008

Votez Brun !

Le candidat néorhino de Sherbrooke, Sébastien Corriveau, fait cette audacieuse promesse dans le cadre de son actuelle campagne.
Ensuite, M. Corriveau promet d'élaborer un audacieux projet écologique pour la ville de Sherbrooke. Afin de favoriser le cyclisme dans la ville et de participer à la réduction de la consommation d'essence, le candidat NeoRhino a imaginé une façon de détourner les côtes de la ville de Sherbrooke, ces côtes qui rebutent les cyclistes et qui font tant dépenser aux voitures. En clair, il s'agirait de prendre un des deux côtés des côtes et de le revirrer de bord. Donc, les deux côtés de la côte seront descendants ! Vous pourrez vous rendre partout et revenir de n'importe où, et ce, toujours en descendant !
Source: Sébastien Corriveau dans Sherbrooke
Enfin, un candidat qui a la cause du vélo à la bonne place! D'ailleurs, Séb était de la vélorution sherbrookoise de septembre, tout comme Sophie Jeukens son agente officielle.

mercredi 24 septembre 2008

Pourquoi vélorutionner ce vendredi?

Citation trouvée au hasard de mes sensibilisations.
L'air des milieux urbains et nos poumons, ce n'est pas un dépotoir gratuit pour les pollueurs atmosphériques.
David Suzuki
Manifestez votre désir de voir plus de pistes cyclables utilitaires sécuritaires et moins de pollution dans notre milieu de vie hors-vacances. Appropriez-vous l'espace public!

mardi 23 septembre 2008

Conte vélorutionnaire


Vélorution rêv'olutionaire sherbrookoise

(partie 1 de 8)

par Sylvain Bérubé et Julie Dionne


Ce fut un évènement tout à fait inattendu. Les gens qui s'en rappellent mettent un point d'honneur à le souligner : le dernier vendredi d'avril 2009, personne n'aurait pu prévoir ce qui allait se passer un mois plus tard. Certains prétendent avoir senti de l'électricité dans l'ère de cette session universitaire, mais ce n'est que lorsque que la deuxième semaine de mai fut bien entamée qu'on commença réellement à remarquer que quelque-chose se passait. Ce fut d'abord ces quelques cyclistes qui empruntèrent l'autoroute, et les automobilistes qui décidèrent de les escorter. Puis la diminution drastique des voitures. On pensa d'abord aux vacances (Tiens! Tout le monde à devancer ses vacances cette année, quelle drôle d'idée!) puis au prix insensé de l'essence. Le 25 mai 2009, après une fin de semaine particulièrement enseoleillé, la ville dû se résigner à céder une voie aux cyclistes au centre-ville : le trafic automobile ne justifiait plus qu'un tel espace leur soit réservé.


Ce sont les seules prémisses aux évènements du vendredi 29 mai 2009. Ce matin là, la victoire du lundi précédent avait semblée difficile à égaler, on chuchotait dans certains lieux politiques que c'était la fin du mouvement contestataire cycliste, qu'il se contenterait de cette décision. Aussi, la surprise fut grande lorsque vers 17h00, on constata que la rue Belvédère était littéralement couverte de cyclistes. La vélorution, cette manifestation où les optimistes attendaient 200 personnes, rassemblait au moins 10 000 deux-roues. Et ils continuaient d'arriver, par grape de deux, de trois ou par familles entières, se saluant, s'embrassant et embrasant le Lac des Nations dans ce coin. Le carrefour Belvédère-King Ouest se transforma rapidement en une grande place ou les gens discutaient calmement. Puis vers 17h30, le cortège roulant s'élança lentement. Vingt minutes plus tard, des cyclistes en queue de peloton se trouvaient toujours au point de départ, attendant que la file s'étire.


Les cyclistes de tête furent les seuls à assister au grand rassemblement. Au coin King Ouest - Wellington, un autre peloton se fusionna à la meute. On s'interrogea d'abord sur la provenance des cyclistes, puis une banderole les informa qu'une délégation Montréalaise, encore plus nombreuse que la locale, se joignait à eux. Ensuite un vent de folie commença à souffler. Québec, Rimouski, St-Donat, Chicoutimi, Matane, St-Ephrem-de-Beauce, Ottawa, New York, Vancouver, San Fransisco, Mexico, … puis on perdit le compte. Des sons qu'on avait jamais entendus résonnaient sur les pavés de Sherbrooke, se mêlant au roulement inlassable des bicyclettes. Et on roula, on roula … Quand les rayons du soleil apparurent le lendemain matin, les cyclistes sillonnaient encore la ville, et le ruban de bicyclettes s'étendait, de Lennoxville au Vieux Nord, de Rock Forest à Fleurimont, du mont Bellevue au sanctuaire de Beauvoir. Pas une rue n'échappait à la vélorution. On nomma ensuite cette soirée la vélorution révolutionnaire.


Quand les gens décidèrent qu'il était temps de dormir, on installa des tentes en bordures des routes, puis on mangea grâce à la générosité de certains commerçants locaux sympathiques à la cause, et on dormit. Des musiciens en monocyles, qui étaient sortis d'on ne sait trop où, zigzaguaient entre les campements.


Le reste de la fin de semaine fut à l'image de cette nuit mémorable, une célébration grandiose du vélo où une centaine de milliers de cyclistes s'approprièrent l'espace public. Puis la vélorution révolutionnaire fit place à la révolution vélorutionnaire.

[la suite en octobre 2008]

mardi 2 septembre 2008

Prophétie du 4 octobre 2007

Le retour sur la géniale de vélorution du 29 août est pour bientôt. Mais pour l'instant, je vous offre ce courriel que j'ai écrit le 4 octobre 2007.
Sujet : Sherbrooke et la vélorution

Bonjour à toutes et à tous,

Aujourd'hui, la cause vélorutionnaire sherbrookoise a fait un bon en avant. En effet, alors que je me rendais à l'Université Bishop, une voiture m'a coupé la route, le mek ne m'ayant pas vu. J'allais vite, alors vous voyez l'topo, j'passe par-dessus l'capot avant de m'écraser sur l'asphalte, le souffle coupé, la cuisse magané, le bicycle tordu... Là ça va mieux, et je m'en tirerai à «boiter» 1-2 jours, avec un bleu, et une facture de réparation de bécyk.

En quoi ça fait avancer la cause vélorutionnaire? JE SUIS VÉLORTÉ! Et de la révolte à la révolution, de la vélorte à la vélorution, il n'y a qu'un pas. Que je franchirai!

À suivre.

Merci de m'avoir lu, ça fait vraiment du bien.

Sylvain
11 mois plus tard, je constate avec joie que j'ai pris position, que nous avons pris position, que Sherbrooke a pris position!

« Arretez vos moteurs - Respirez le bonheur! »

jeudi 21 août 2008

Piste cyclable Claire-Morissette à Montréal

Ça roule dans la bonne direction à Montréal.
[MAV] Inauguration de la Piste cyclable Claire-Morissette

Montréal, le 18 août 2008 - C’est avec beaucoup de fierté et d’émotion que Cyclo Nord-Sud vous invite à l’inauguration de la piste cyclable Claire-Morissette, dimanche prochain le 24 août à 14h. Lors de la cérémonie qui aura lieu sur le boulevard De Maisonneuve entre les rues Berri et Saint-Denis, le maire de Montréal, Monsieur Gérald Tremblay, et le responsable du transport collectif et de l’aménagement urbain à la Ville de Montréal, Monsieur André Lavallée, seront parmi les invités qui commémoreront les réalisations de cette «vélorutionaire».

Femme de tête et de convictions, Claire Morissette a milité pour le développement du transport durable sur l’Île de Montréal pendant plus de 30 ans. Coordonnatrice du Monde à Bicyclette (MAB) de 1976 à 1993, c’est au sein de cette organisation revendicatrice et festive qu’elle et ses camarades obtiendront notamment la construction de plusieurs tronçons du réseau cyclable montréalais, l’accès au métro avec sa bicyclette et le lien cyclable vers la Rive-Sud de l’Île. Plusieurs se rappellent d’ailleurs leur mode de revendication, appelées « manifestations théâtrales », mises sur pied par le MAB et coordonnées par Madame Morissette.

De 1993 à 1994, la militante s’atèle à la recherche et la rédaction de «Deux roues, un avenir : le vélo en ville» (Éditions Écosociété), un document sur l’histoire et la pertinence du vélo comme moyen de transport. Ce livre demeure à ce jour une référence rigoureuse, dotée d’un humour qui ne se dément jamais, un livre à l’image de son auteure.

C’est aussi grâce à la vision et au travail acharné de Claire Morissette que l’entreprise Communauto a vu le jour à Montréal. De 1994 à 1999, avec son associé Benoît Robert, elle implante à Montréal ce service d’auto-partage, qui encore aujourd’hui continue de faire ses preuves.

Toujours avide de nouveaux défis, elle fonde, en 1999, l’organisme de solidarité environnementale Cyclo Nord-Sud. Son travail assidu aura permis, neuf ans plus tard, la réutilisation de 25 000 vélos québécois sur les routes des pays du Sud! Et ça continue…

Cette désignation à son honneur de la piste sur le boulevard de Maisonneuve permettra qu’on se souvienne longtemps de cette grande militante environnementale, pour qui la bicyclette fût un cheval de bataille.

DATE : Dimanche, 24 août 2008
HEURE: 14h00
LIEU : Piste cyclable Claire-Morissette, sur le boulevard De Maisonneuve entre les rues Berri et Saint-Denis

dimanche 17 août 2008

Pour la prochaine vélorution sherbrookoise

Message d'un vélorutionnaire sherbrookois.
Frank Poule
Bonjour toutes et tous,

Afin de bien arriver à nos objectifs de vouloir faire grandir un vrai mouvement de Vélorution à Sherbrooke, des centaines de memeths (p'tit tract) ainsi que des affiches sont disponible au local du Regroupement autonome des jeunes (RAJ) situé au 101, rue Ball - au-dessus du Salon de thé L'Arbre à palabre.

Je vous invite donc à faire des blitzs de distribution et d'affichage puisque nous serons dès lundi dans la rentrée scolaire et que nécessairement c'est à ce moment que nous sensibiliserons le plus la population à se joindre au mouvement. Cela dit, plusieurs autres moyens tel le bouche à l'oreille, les médias classiques, les annonces publiques dans divers lieux devront se faire et ce de façon décentralisée (ce qui implique que toutes et tous s'y mettent).

Les meilleurs moments pour aller chercher le matériel ou se rejoindre au Local est le lundi mardi, mercredi et jeudi à partir de 19h00 ainsi que le dimanche matin à 10h00.

Finalement, je ne pourrais que vous conseiller d'apporter et d'inciter les autres personnes à se préparer pour les prochains vélorutions en ayant des vélo visibles, colorés et bruyants afin d'aider à passer notre message plus clairement. Tout le monde à la cannette à spray et au tissu et à la peinture! ;P

À la prochaine vélorution!

jeudi 31 juillet 2008

Combien de passes?

Ce vidéo a été vu plusieurs centaines de milliers de fois sur Internet.

Awareness test

Very cool awareness test. How many passes do the white team make? Concentrate!

Attention aux cyclistes.

mercredi 30 juillet 2008

Critical Mass du 25 juillet 2008 à NY

Je laisse parler le vidéo...

Un policier fonce sur un cycliste lors d’une masse critique

Source : Rouler à vélo

mardi 29 juillet 2008

Vélorution à New York et Seattle

Des nouvelles de criticalmassmtl.
Critical Mass in the media: the good and the bad

Hi again everyone,

A couple of things I came across this morning:

On YES channel, which is apparently a sports channel dedicated to the Yankees (why not), a profile of Time's Up, a NYC advocacy group that's been closely involved with Critical Mass in that city. It's remarkably positive:
http://www.vimeo.com/1130599

On the less happy side, there was violence at the last Critical Mass in Seattle.

Report from the Oregonian:
http://blog.oregonlive.com/nwheadlines/2008/07/driver_in_seattle_confrontatio.html
(with links to other reports)

Reaction and eyewitness accounts on the Seattle cycling community blog:
http://community.livejournal.com/seattlebikes

Some of you may recall a similar incident in San Francisco a couple of months back. I think this is a god reason to encourage a limited police presence at the Mass rides. It keeps things like this from happening in the first place, and if they do happen, we've got hte benefit of professional witnesses. I liked what happened during the ride in May - two officers on bicycles, riding with the group, and a van with no lights or sirens bringing up the rear.

Speaking of which, can anyone let me know how the last two rides have been?

-R

lundi 28 juillet 2008

Retour sur le Parc-In de Montréal

Des nouvelles de Montréal à Vélo
Retour Parc-In!
Bonjour vélorutionnaires,

Selon les règlements de la ville en matière de stationnement public:

- Étant donné que seul un véhicule routier peut être stationner sur une place de stationnement et que nous considérions qu'un vélo est un "véhicule routier", nous nous sommes dit qu'un vélo avait sa place sur un parking de la ville.

- Étant donné qu'on ne peut stationner notre dit véhicule routier plus de 2hres en un même stationnement, nous avions conclu que nous changerions de véhicule routier tout les 2hres.

- Étant donné qu'on ne peut stationner qu'un seul véhicule routier par place de stationnement, nous n'avions qu'un seul vélo sur place (même si 10 vélos auraient bien pu y être stationnés bien sûr).

- Étant donné qu'aucun véhicule routier ne peut être stationné dans une place de stationnement contrôlée par une parcomètre sans que le tarif du stationnement pour cette place n'ait été payé, nous avions décidé de payer le tarif horaire de 2$ toute la journée.

- Étant donné que nous allions investir les lieux avec notre véhicule routier et inviter les passants à en faire autant, nous avions prévu mettre des cônes tout autour de la place de stationnement afin de rendre l'événement sécure.

Nous étions prêts à argumenter...

Des membres du collectif ont investi les lieux à 8hres vendredi matin, coin Mont-Royal & St-Denis. Pelouse, chaises longues, parasol, et vélo-blender était installés, pour une joyeuse journée en perspective. Par contre, malgré toutes nos précautions, des policiers à vélos nous ont demandés de plier baggages dès 10hres car nous n'avions pas de permis. Suite à une longue argumentation, entrecoupée de menaces d'expulsion, d'amendes salées, de menottes aux poignets et de casier judiciaire, nous avons décidés de passer au plan B, question de ne pas gâcher cette journée tant attendue et de tourner "le règlement" au ridicule...ce qui nous a permis d'investir les lieux jusqu'à 18hres, d'accueillir plusieurs médias et de faire de belles rencontres :) .

Vous pouvez découvrir ce qui s'est passer en regardant les photos de l'événement au lien suivant:

Ainsi qu'un petit récit, suivit de photos et d'un court vidéo sur le site de Dominic:

Bon soleil!

Claudine
Pour le MAV

mercredi 23 juillet 2008

Vélorution, vélorutionnaires

Voici le premier hymne vélorutionnaire sherbrookois!

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Vélorution, vélorutionnaire!

par Frank Poule
(sur l'air de "When Johnny Comes Marching Home")
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Si ya trop de bruit dans ton quartier
Vélorution!
Si ton chien s'est fait écraser
Vélorution!
Si tu trouves que l'pétrole coûte cher
pis que c'est pour ça qu'on fait la guerre
Vélorution Vélorutionnaire!

Si tu trouves que l'bitume c'est laitte
Vélorution!
Ben grimpes dont sur ta bicyclette
Vélorution!
Si t'aime pas faire de concessions
pas plus que les concessionnaires
Vélorution Vélorutionnaire!

Si t'es tanné des coups klaxons
Vélorution!
Tu trouves qu'sa terre ça tourne pas rond
Vélorution!
Pédale, pédale, pédale à fond
Les vélos n'sont pas stationnaire
Vélorution Vélorutionnaire!

Nos roues tournerons et rayonnerons
Vélorution!
Briserons les chaînes de l'oppression
Vélorution!
Le capitale tourne aux pistons
La bourgeoise à l'explosion
Vélorution Vélorutionnaire!
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Vous pouvez compter sur les Bérurier noir (vidéo anti-guerre en prime) ou sur Jim Page pour entendre l'air de cette chanson. Et pour plus d'information sur When Johnny Comes Marching Home, faites confiance à celui qui est à la fois votre meilleur ami, votre ourson en peluche préféré en votre pouding chômeur, j'ai nommé Wikipedia.