lundi 29 septembre 2008

dimanche 28 septembre 2008

Votez Brun !

Le candidat néorhino de Sherbrooke, Sébastien Corriveau, fait cette audacieuse promesse dans le cadre de son actuelle campagne.
Ensuite, M. Corriveau promet d'élaborer un audacieux projet écologique pour la ville de Sherbrooke. Afin de favoriser le cyclisme dans la ville et de participer à la réduction de la consommation d'essence, le candidat NeoRhino a imaginé une façon de détourner les côtes de la ville de Sherbrooke, ces côtes qui rebutent les cyclistes et qui font tant dépenser aux voitures. En clair, il s'agirait de prendre un des deux côtés des côtes et de le revirrer de bord. Donc, les deux côtés de la côte seront descendants ! Vous pourrez vous rendre partout et revenir de n'importe où, et ce, toujours en descendant !
Source: Sébastien Corriveau dans Sherbrooke
Enfin, un candidat qui a la cause du vélo à la bonne place! D'ailleurs, Séb était de la vélorution sherbrookoise de septembre, tout comme Sophie Jeukens son agente officielle.

mercredi 24 septembre 2008

Pourquoi vélorutionner ce vendredi?

Citation trouvée au hasard de mes sensibilisations.
L'air des milieux urbains et nos poumons, ce n'est pas un dépotoir gratuit pour les pollueurs atmosphériques.
David Suzuki
Manifestez votre désir de voir plus de pistes cyclables utilitaires sécuritaires et moins de pollution dans notre milieu de vie hors-vacances. Appropriez-vous l'espace public!

mardi 23 septembre 2008

Conte vélorutionnaire


Vélorution rêv'olutionaire sherbrookoise

(partie 1 de 8)

par Sylvain Bérubé et Julie Dionne


Ce fut un évènement tout à fait inattendu. Les gens qui s'en rappellent mettent un point d'honneur à le souligner : le dernier vendredi d'avril 2009, personne n'aurait pu prévoir ce qui allait se passer un mois plus tard. Certains prétendent avoir senti de l'électricité dans l'ère de cette session universitaire, mais ce n'est que lorsque que la deuxième semaine de mai fut bien entamée qu'on commença réellement à remarquer que quelque-chose se passait. Ce fut d'abord ces quelques cyclistes qui empruntèrent l'autoroute, et les automobilistes qui décidèrent de les escorter. Puis la diminution drastique des voitures. On pensa d'abord aux vacances (Tiens! Tout le monde à devancer ses vacances cette année, quelle drôle d'idée!) puis au prix insensé de l'essence. Le 25 mai 2009, après une fin de semaine particulièrement enseoleillé, la ville dû se résigner à céder une voie aux cyclistes au centre-ville : le trafic automobile ne justifiait plus qu'un tel espace leur soit réservé.


Ce sont les seules prémisses aux évènements du vendredi 29 mai 2009. Ce matin là, la victoire du lundi précédent avait semblée difficile à égaler, on chuchotait dans certains lieux politiques que c'était la fin du mouvement contestataire cycliste, qu'il se contenterait de cette décision. Aussi, la surprise fut grande lorsque vers 17h00, on constata que la rue Belvédère était littéralement couverte de cyclistes. La vélorution, cette manifestation où les optimistes attendaient 200 personnes, rassemblait au moins 10 000 deux-roues. Et ils continuaient d'arriver, par grape de deux, de trois ou par familles entières, se saluant, s'embrassant et embrasant le Lac des Nations dans ce coin. Le carrefour Belvédère-King Ouest se transforma rapidement en une grande place ou les gens discutaient calmement. Puis vers 17h30, le cortège roulant s'élança lentement. Vingt minutes plus tard, des cyclistes en queue de peloton se trouvaient toujours au point de départ, attendant que la file s'étire.


Les cyclistes de tête furent les seuls à assister au grand rassemblement. Au coin King Ouest - Wellington, un autre peloton se fusionna à la meute. On s'interrogea d'abord sur la provenance des cyclistes, puis une banderole les informa qu'une délégation Montréalaise, encore plus nombreuse que la locale, se joignait à eux. Ensuite un vent de folie commença à souffler. Québec, Rimouski, St-Donat, Chicoutimi, Matane, St-Ephrem-de-Beauce, Ottawa, New York, Vancouver, San Fransisco, Mexico, … puis on perdit le compte. Des sons qu'on avait jamais entendus résonnaient sur les pavés de Sherbrooke, se mêlant au roulement inlassable des bicyclettes. Et on roula, on roula … Quand les rayons du soleil apparurent le lendemain matin, les cyclistes sillonnaient encore la ville, et le ruban de bicyclettes s'étendait, de Lennoxville au Vieux Nord, de Rock Forest à Fleurimont, du mont Bellevue au sanctuaire de Beauvoir. Pas une rue n'échappait à la vélorution. On nomma ensuite cette soirée la vélorution révolutionnaire.


Quand les gens décidèrent qu'il était temps de dormir, on installa des tentes en bordures des routes, puis on mangea grâce à la générosité de certains commerçants locaux sympathiques à la cause, et on dormit. Des musiciens en monocyles, qui étaient sortis d'on ne sait trop où, zigzaguaient entre les campements.


Le reste de la fin de semaine fut à l'image de cette nuit mémorable, une célébration grandiose du vélo où une centaine de milliers de cyclistes s'approprièrent l'espace public. Puis la vélorution révolutionnaire fit place à la révolution vélorutionnaire.

[la suite en octobre 2008]

mardi 2 septembre 2008

Prophétie du 4 octobre 2007

Le retour sur la géniale de vélorution du 29 août est pour bientôt. Mais pour l'instant, je vous offre ce courriel que j'ai écrit le 4 octobre 2007.
Sujet : Sherbrooke et la vélorution

Bonjour à toutes et à tous,

Aujourd'hui, la cause vélorutionnaire sherbrookoise a fait un bon en avant. En effet, alors que je me rendais à l'Université Bishop, une voiture m'a coupé la route, le mek ne m'ayant pas vu. J'allais vite, alors vous voyez l'topo, j'passe par-dessus l'capot avant de m'écraser sur l'asphalte, le souffle coupé, la cuisse magané, le bicycle tordu... Là ça va mieux, et je m'en tirerai à «boiter» 1-2 jours, avec un bleu, et une facture de réparation de bécyk.

En quoi ça fait avancer la cause vélorutionnaire? JE SUIS VÉLORTÉ! Et de la révolte à la révolution, de la vélorte à la vélorution, il n'y a qu'un pas. Que je franchirai!

À suivre.

Merci de m'avoir lu, ça fait vraiment du bien.

Sylvain
11 mois plus tard, je constate avec joie que j'ai pris position, que nous avons pris position, que Sherbrooke a pris position!

« Arretez vos moteurs - Respirez le bonheur! »